Microsoft TEAMS peut-il servir vos projets BIM ?
Dans le domaine de la construction et de l’architecture, la
Là où vos projets BIM deviennent des réalités.
Là où vos projets BIM deviennent des réalités.
Avant d’entendre parler du numérique, les relevés de mesure se faisaient avec un formidable outil qu’est le mètre.
Lui aussi a connu ses évolutions.
Souvenez-vous de ces petits aimants collés à l’extrémité du ruban. Cependant, bien que son extrémité soit aimantée, le mètre ne permet toujours pas de s’accrocher à certaines matières comme le bois ou la pierre. Sans parler de l’impact sur la précision de la mesure dû au jeu qu’il y a naturellement entre ces deux pièces : le ruban gradué et son bec d’accroche.
Ensuite, est arrivé le télémètre.
Plus besoin d’être deux ou d’être expert de la bricole pour faire tenir l’autre bout du mètre à l’endroit souhaité.
Il permet de relever une mesure par projection d’un faisceau lumineux ricochant sur une surface, ce qui affiche une dimension sur le télémètre. Déjà une révolution à l’époque et une des premières incursions du numérique sur les chantiers !
Un relevé numérique permet donc de faire l’empreinte 3D d’une scène réelle en capturant des milliards de points reconstituant la scène sur un support numérique (ex. d’extension de fichier .e57).
Vous l’avez compris, nous parlons donc d’un instrument de mesure numérique à haute précision et à haute capacité d’acquisition.
Permettant de capturer les géométries présentes autour de lui, c’est le scanner 3D qui fournit les nuages de points.
D’autres technologies peuvent également produire des nuages de points après traitement. Nous aurons peut-être un jour l’occasion de parler de la photogrammétrie et de ses instruments !
Avant d’aller plus loin, nous souhaitons tout de même préciser une des particularités des nuages de points. Cette expression couramment employée peut renvoyer à plusieurs types de livrables :
Nous l’employons pour définir les différents points de positionnement du scanner pendant la compagne de relevé.
Ce terme désigne l’action de réaliser plusieurs stations de relevé afin de faire l’acquisition d’une scène.
Elle s’étudie, se prépare et se partage.
En règle générale une étude est réalisée par le mandaté souhaitant garantir l’adéquation entre les besoins exprimés et les ressources à prévoir.
Une fois toutes les données collectées, c’est au tour du technicien en bureau d’études de prendre la main.
Il recale l’ensemble des stations de relevé les unes avec les autres. Puis, il classifie les différents points du nuage en fonction de leur emplacement, de leur nature, etc…
D’autres pratiques consistent à inspecter la planéité des surfaces, l’état structurel du sujet scanné, ou bien l’extraction des sections en 2D (appelée aussi coupe verticale ou horizontale) permettant de multiples usages sur la partie Dessin Technique.
Cette étape se déroule dans un environnement numérique et plus précisément grâce aux logiciels de traitement. Il en existe une multitude.
Très souvent, vous retrouverez les mêmes fabricants de scanner au rayon des éditeurs de solutions logicielles.
Plutôt rassurant, me direz-vous ?
Qui mieux serait placé qu’un sommelier pour vous conseiller quoi manger avec son bon vin ?
Certes !
Et bien, souvenez-vous ! Notre ami sommelier ne nous a jamais fait qu’une seule recommandation d’accompagnement !
Nous savons maintenant qu’il y a des vins qui s’harmonisent parfaitement bien avec un certain type de nourriture et d’autres pas. Il en est de même pour les extensions des nuages de points et les solutions CAO/DAO qui seront utilisées dans la suite des études.
Nous parlons ici d’interopérabilité des solutions logicielles.
S’ils sont mis en œuvre avec des processus adaptés, les scanners 3D sont de formidables outils offrant une qualité de détail et de précision sans pareil.
L’objectif est de fournir un support dématérialisé, accessible à tous et regroupant des données fiables, précises et en 3D. Cela offre un haut niveau de visualisation et augmente significativement le niveau de compréhension.
Les nuages de points peuvent être livrés sous plusieurs extensions différentes. Attention, ces dernières ne sont pas toutes compatibles avec l’ensemble des solutions CAO/DAO disponibles sur le marché.
Tout ceci étant dit, les technologies ainsi que les logiciels déployés peuvent différer suivant la nature des objectifs et les besoins que porte le mandataire.
Pensez à adapter les technologies, les outils et les méthodes utilisées.
Laissez votre avis.
Auteur :
Jean Gaël MADJERE
FRENCH BIM CONNECT
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L’univers du BIM est en constante évolution, porté par des
2 Responses
Super article de vulgarisation sur les scanners 3D !
Merci bien pour votre retour.
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