Relevé architectural par photogrammétrie
Cet article explore comment la photogrammétrie révolutionne le relevé architectural.
Là où vos projets BIM deviennent des réalités.
Là où vos projets BIM deviennent des réalités.
L’univers du BIM est en constante évolution, porté par des avancées technologiques et des processus collaboratifs. Au cœur de cette transformation se trouve la création d’objets, une prestation valorisée et monétisée dans les conventions BIM. Cependant, il est essentiel de prendre en compte les enjeux de propriété intellectuelle et de droits d’auteur associés à cette création d’objets, tout en préservant la continuité numérique.
Dans les conventions BIM, la modélisation d’objets est souvent considérée comme un service distinct et facturable. Les producteurs de maquettes investissent du temps et des compétences pour créer ces objets, qu’ils décomposent en objets génériques en phase de conception et en objets fabricants pour l’exécution. Il est donc légitime de valoriser cette prestation et de l’inclure dans les devis.
Elle joue un rôle essentiel dans la démarche BIM, permettant l’évolution des objets de la conception vers l’exécution. Ce processus d’évolution et d’appropriation du travail est crucial pour assurer la cohérence et la qualité des informations tout au long du cycle de vie du projet. En pratique, les producteurs de maquettes s’approprient les objets en faisant évoluer leur niveau de définition pour répondre aux exigences spécifiques de chaque phase.
Cependant, il est important de trouver un équilibre entre la continuité numérique et le respect des droits d’auteur et de la propriété intellectuelle. L’utilisation non autorisée d’objets créés par d’autres peut poser des problèmes juridiques et éthiques. La démarche BIM encourage la collaboration et l’échange d’informations, mais il est crucial de respecter les droits des créateurs.
Dans ce contexte, les conventions BIM et les bonnes pratiques jouent un rôle clé pour clarifier les droits et les responsabilités des différentes parties impliquées dans la création et l’utilisation des objets. Elles permettent de définir les conditions d’utilisation, les restrictions et les exigences d’attribution, tout en encourageant une collaboration responsable et éthique.
En reconnaissant la valeur de la création d’objets dans le BIM et en préservant la continuité numérique, nous pouvons construire un environnement où la créativité est valorisée et où les droits d’auteur sont respectés. Les producteurs de maquettes peuvent ainsi exercer leur ingéniosité tout en garantissant le respect de leurs droits de propriété intellectuelle.
En conclusion, la création d’objets dans l’univers BIM est une prestation valorisée qui nécessite une prise en compte adéquate des enjeux de propriété intellectuelle et de droits d’auteur. En intégrant ces considérations dans les conventions BIM et en favorisant une collaboration responsable, nous préservons la créativité et la continuité numérique qui sont au cœur de notre profession.
Engageons-nous à trouver un équilibre entre la valorisation de la création d’objets et le respect des droits des créateurs. Ensemble, créons un environnement où la propriété intellectuelle est protégée tout en favorisant une continuité numérique harmonieuse.
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Auteur :
Jean Gaël MADJERE
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De notre temps, la préservation de notre environnement est au
2 Responses
Bonjour, à mon sens le Building Information Model, porte pourtant bien son nom. Il s’agit avant tout d’une base de donnée alimentée par des tiers. La représentation graphique du « Model » n’est necessaire qu’afin de communiquer avec l’humain. Si auparavant le saut de la propriété était garanti par le fait que l’essentiel de l’Information était destinée à être « Gravé » dans le papier et donc de fait difficilement récupérable sans avoir à réitéré la majeur parti du processus de dessin. Mais avec le BIM la réelle plus-value n’est pas tant dans le rendu graphique que dans la quantité et la qualité d’informations qui se « cachent » derrière. Puisse que les flux d’informations sont amenés à de plus en plus s’informatiser s’acharner à vouloir faire valoir son droit de propriété devient illusoire à mon sens. Il existe un autre domaine qui à scinder le droit de propriété « matériel », il s’agit des NFT, avec pour effet de cantonner le droit de propriété numérique à de la pure spéculation. A mon sens ceux qui sauront tirés leur épingle du jeux, sont ceux qui indirectement apposeront leur propriété intellectuelle sur la méthodologie de l’exploitation de ces informations. Pour partie c’est déjà le cas avec les éditeurs de logiciels BIM, mais ca peut l’être aussi par tout à chacun au travers des Add-In / Plug-in qu’il pourrait développer. Dès lors il ne s’agira plus de se faire dépouiller de l’objet modélisé en BIM, car il demeurera sans grande valeur concurrentielle s’il n’est pas exploité par cette même méthodologie de l’exploitation de l’information.
Mr COURTEL,
Merci pour votre contribution. J’ai apprécié lire votre avis.
Au plaisir,